mercredi 12 novembre 2014

Sauce aigre-douce

Hello vous!


Je vous propose aujourd'hui une recette de sauce aigre-douce savoureuse et presque parfaite.

Je n'ai jamais été très friande du mélange sucré-salé en cuisine, et par extension, de cuisine asiatique.
La faute, très probablement, à un repas commandé chez un traiteur chinois, et au terme duquel j'ai été malade, le carrelage des toilettes chez mes parents s'en souvient encore, plus de dix ans après... (Oh pardon, l'idée était de vous mettre en appétit, oubliez donc cette anecdote).
Bref, depuis ce jour, je n'ai plus su manger de la cuisine asiatique, à moins de la préparer moi-même... et encore.

Pourtant, tout récemment, j'ai eu une envie folle de riz à la sauce aigre-douce, mais le prix des sauces au supermarché, et parfois leur composition, m'avaient alors refroidie.
Puis j'ai récolté tous mes poivrons rouges, et ne savais plus trop qu'en faire.

Après quelques recherches sur la toile, j'ai décidé de me lancer dans cette sauce, une grande première pour moi!


Il vous faudra donc :
- 1 gros oignon
- 1 gousse d'ail
- 3 poivrons rouges
- 2 carottes
- 1 branche de céleri
- 1/2 boîte d'ananas et le jus
- 1 boîte de tomates en dés
- 8cc de sucre de canne
- 4CS de sauce soja
- 5CS de vinaigre de riz
- sel et poivre
- huile végétale au choix



Pour commencer, hachez grossièrement l'oignon (je ne sais pas vous, mais moi je préfère les gros morceaux) et faites-le revenir dans une poêle avec un peu d'huile et l'ail pressé.
Coupez ensuite les autres légumes en morceaux plus ou moins épais (pour les carottes, préférez les morceaux plus fins, afin qu'elles cuisent plus rapidement) et ajoutez-les à l'oignon.

Une fois les légumes tendres, ajoutez les tomates en dés, ainsi que l'ananas coupé, puis le jus de la boîte.

Salez, poivrez, et ajoutez ensuite la sauce soja et le vinaigre de riz.

Pour le sucre, les proportions semblent assez conséquentes, aussi je vous propose de l'ajouter petit à petit, jusqu'à ce que vous obtenez le goût souhaité.


Servez accompagné de riz, et éventuellement de lamelles de poulet végétal, comme ce fût le cas pour moi.





Bon appétit!

dimanche 9 novembre 2014

Burritos qu'on dirait même des vrais et qu'on en mange tout plein parce que ça déchire.

Saloute!

L'hiver arrive, mais avant ça, profitons encore des derniers légumes estivaux!
Je vous propose une recette de burritos aux protéines de soja (vous savez, ce truc sec et sans goût dont on ne sait pas toujours que faire), saine (mais pas pour autant légère, croyez-moi!) et épicée.

Ces burritos sont idéaux pour un repas sur le pouce, bien emballés, ils vous suivront à peu près partout, et vous régaleront par tous les temps.


Voyons donc, sans plus attendre, comment préparer ce snack délicieux, qui rendra jaloux les plus carnivores de votre entourage.


- 50gr. de protéines de soja déshydratées (pour la taille, vous seul(e) en décidez, selon ce que vous avez au fond de votre placard ou de votre envie du moment)
- 1/2 cube de bouillon de légumes
- 2 cuillères à soupe d'épices pour spaghetti (si, si)
- 1 oignon
- 3 tomates
- 1 petit bocal de haricots rouges
- 2 poivrons rouges
- 1 petite boîte de concentré de tomates
- huile d'olive
- épices variées : ail en poudre, thym, origan, paprika, pili-pili, sel et poivre de Cayenne

- crudités au choix : salade, carottes râpées, oignon cru, tomates, ...
- crêpes (ici, des tortillas au maïs)


Maintenant que tous vos ingrédients sont prêts, passons aux choses sérieuses!


Tout d'abord, il vous faut réhydrater vos protéines de soja. Pour cela, placez-les dans un bol, couvrez avec le cube préalablement délayé dans un peu d'eau, et ajoutez les épices à spaghetti, qui ont ici la faculté de rendre le soja moins... moins sans goût, voilà.

Pendant que les protéines de soja gonflent dans leur bouillon, faites revenir l'oignon haché dans une poêle avec un peu d'huile d'olive.
Ajoutez ensuite les poivrons coupés en lamelles, salez, poivrez, et ajoutez finalement le soja.

Faire revenir à feu doux, et lorsque les poivrons seront tendres, ajoutez les haricots rouges égouttés ainsi que les tomates détaillées en dés.

Ajoutez également les épices. J'ai volontairement omis d'indiquer les proportions, pour la simple et bonne raison que je ne les connais pas. Ici, on a fait ça plutôt à l'oeil (enfin, en l'occurrence, au goût), un peu de ceci, un peu de cela, on goûte, on ajoute encore autre chose, pour finalement obtenir un résultat, oserais-je le dire, orgasmique (ou pas loin, en tout cas).

Pour terminer, ajoutez le concentré de tomates, ainsi qu'un peu d'eau, et laissez mijoter le temps de préparer vos crudités (la "sauce" ne doit pas être trop liquide).





Faites cuire les crêpes selon les indications de l'emballage (je n'ai pas encore pris le temps de faire moi-même des tortillas au maïs, mais j'espère en avoir le temps le courage un jour!).

Garnissez vos crêpes de crudités à volonté et de "viande", et dégustez, soit au soleil, soit emmitouflé dans un plaid devant un bon feu de bois.




Bon appétit!



dimanche 2 novembre 2014

Pâté de tofu aux légumes

Coucou vous!


Si, comme moi, vous en avez assez de dépenser votre argent pour des tartinades et pâtés végétaux hors de prix et bien souvent décevants, cette recette est faite pour vous!

J'avais pour habitude d'acheter un pâté de tofu aux légumes au supermarché, certes délicieux, mais très cher. Frustrée de ne pas avoir pu en ramener de mes dernières courses, j'ai décidé d'en faire moi-même, aux risques et périls de mes papilles si délicates.


Je me suis donc mise aux fourneaux, peu sûre de moi, appréhendant le résultat que j'imaginais catastrophique, et pourtant...
Et pourtant! Ce pâté, très facile à préparer, est tout simplement délicieux!


Pour le préparer chez vous, il vous faudra :
- 250gr. de tofu ferme
- 2 carottes
- 1 poireau
- 1 oignon
- 1 ou 2 cornichons
- 4CS de sauce tamari
- 1CS de graines (ici, un mélange de graines de tournesol, de courge et de pignons de pin)
- huile d'olive
- 1 feuille de laurier
- ail en poudre
- sel et poivre



Eplucher et couper les carottes et l'oignon en petits dés. Couper le poireau en fines rondelles.

Dans une poêle huilée, faire revenir l'oignon. Une fois doré, ajouter les dés de carottes et les rondelles de poireau. Saler, poivrer et ajouter l'ail en poudre (n'hésitez pas à vous montrer généreux sur les épices!).
Couvrir les légumes d'eau et ajouter une feuille de laurier.

Pendant la cuisson des légumes, émietter le tofu dans un saladier et le mélanger à la sauce tamari. Ajouter les graines, le(s) cornichon(s) coupé(s) en dés, puis les légumes cuits.
Rectifier l'assaisonnement, et passer le mélange au mixer (pas la peine d'obtenir un mélange homogène, les morceaux de légumes et les graines font tout le charme de ce pâté).

Vous pouvez, comme je l'ai fait, passer le pâté au four, histoire d'obtenir une jolie croûte sur le dessus.



Dégustez sur du pain, sur des toasts en apéritif, dans un sandwich accompagné de crudités... Ce pâté vous séduira et pourra se déguster à diverses occasions!



Bon appétit!


jeudi 23 octobre 2014

Croquettes de riz aux légumes

En panne d'idées pour accompagner les repas de tous les jours, j'ai mis mes neurones à contribution afin de mettre au point une recette, certes simple, mais bougrement efficace, de croquettes qui accompagneront à merveille divers plats, mais qui peuvent également se déguster à l'apéritif ou en en-cas avec une petite salade.

Poireaux et carottes fraîchement sortis du potager et soigneusement nettoyés, je me suis donc mise aux fourneaux.


- 1 grand verre de riz blanc cru
- 1 poireau
- 2 carottes
- 4CS de fécule
- 2CS de chapelure + chapelure pour paner
- sel, poivre
- sel aux herbes
- margarine et/ou huile végétale


Dans une casserole d'eau bouillante salée, jeter le riz, les carottes épluchées et coupées, ainsi que le poireau coupé en rondelles.
Une fois les légumes et le riz bien (trop - cela n'a pas d'importance, mais plus le riz est cuit, plus il a tendance à coller, ce qui sera plus simple dans cette recette) cuits, égoutter.
Mixer environ un tiers de ce mélange et l'ajouter au reste du riz et des légumes. 
Mélanger avec la fécule (ici, j'ai utilisé de la fécule de maïs), la chapelure et les aromates.

Non, ça ne ressemble à rien. Pour l'instant!

Mettre un peu de chapelure dans une assiette pour la panure, façonner des croquettes à l'aide de cuillères (sinon, ça risque fort de coller aux doigts), les rouler délicatement dans la chapelure, et les placer toujours aussi délicatement (c'est qu'elles sont encore fragiles, les croquettes, à ce stade de la préparation!) dans une poêle margarinée/huilée.
C'est déjà plus joli, n'est-ce pas?
Il est important de faire cuire les croquettes à la poêle à feu doux pendant longtemps, il faut que le dessous soit bien, bien, bien cuit (mais pas brûlé) pour les retourner sans risquer de les casser.


A la friteuse.
J'ai voulu tester la cuisson à la friteuse, j'ai donc passé quelques croquettes précuites à la poêle dans la friteuse une fois la panure bien cuite, et le résultat était pas mal du tout! Elles ont tenu dans la friteuse, pas de décomposition surprise du genre "Mais-où-est-passée-la-croquette-que-j'-avais-mise-dans-le-panier?" (j'ai déjà vécu cette triste expérience avec des falafels il y a de cela quelques années), en revanche c'est bien plus gras que cuites à la poêle...



Je n'ai pas encore pu tenter l'étape du passage au congélateur, mais si elles tiennent bien, il ne devrait pas y avoir de raison pour que ça ne marche pas!







Bon appétit!




lundi 20 octobre 2014

Au menu... 9

Un peu prise par le temps ces dernières semaines, j'ai béni les dieux des mélanges de légumes surgelés qui m'ont sauvée la mise à d'innombrables reprises quand venait l'heure des repas.

J'ai, par la même occasion, pu faire un peu de place au congélateur pour les dernières récoltes du potager dont je parlerai ultérieurement.

Cessons de parler, mangeons! Enfin, avec les yeux seulement.



Blé, poêlée d'oignons, carottes, haricots verts, haricots blancs,
brocoli, poivrons rouges, pommes de terre et curcuma.
Frites et burger.
Burger : steak de seitan provençal,
oignons et poivron rouge,
salade et carottes râpées, ketchup.



Semoule aux légumes (tomates, carottes, petits pois, maïs, oignon).
Pommes de terre, oignons, petits pois, haricots blancs,
poivron rouge, curcuma.

jeudi 9 octobre 2014

Comment j'ai perdu 50kg en devenant végétalienne.

J'ai eu envie de revenir aujourd'hui sur mes deux ans (et un peu plus même) de végétalisme, parce que ça a réellement changé ma vie, en plus de changer celle de chaque animal qui ne se retrouve désormais plus dans mon assiette.


J'ai franchi le pas en 2012, aux environs de Pâques ou un peu avant, dans un souci d'éthique uniquement, et j'étais très loin d'imaginer tous les bénéfices que j'allais tirer de ce changement de vie.


Le changement le plus visible et le plus radical a été ma perte de poids. Au début de mon végétalisme, je n'ai pas vu de changement, je n'ai ni pris, ni perdu de poids durant plusieurs mois. Puis enfin, j'ai perdu, un peu, puis beaucoup, puis à nouveau un peu, pour au final peser... 50kg de moins qu'au départ! Bon, je triche un peu, ce sont en réalité 55kg que j'ai perdus (mais je trouvais que "50kg", dans le titre, ça faisait beaucoup plus accrocheur), sans efforts, sans restrictions, sans faire particulièrement attention à ce que je mangeais.

Du XXL au M.


Il y a deux ans de cela, alors même que je commençais ce blog, je pesais un peu plus de 115kg... pour 1m60. J'ai beau essayer de m'en souvenir, je ne sais plus comment j'en suis arrivée là. Un petit ami qui grignote à côté de moi, le stress à l'école, le début de la fac, la vie en studio loin de papa et maman, puis un premier job, un état de fatigue quasi permanent, pas envie de cuisiner, encore du stress, beaucoup de coups durs...
Alors j'ai grossi, un peu d'abord, pour finalement en arriver à plus de 115kg, un beau matin. Le chiffre clignotait sur ma balance et je n'en avais alors... rien à faire. Vraiment. Ce n'était qu'un chiffre, ça n'avait aucun sens, je ne me voyais pas aussi grosse, puis les piles de cette balance, qu'est-ce qu'elles étaient vieilles aussi.
Personne ne me regardait, personne ne me faisait de remarques, et tout allait bien dans le meilleur des mondes.
J'étais alors végétalienne depuis plus de six mois, mon poids était stable, mais je ne maigrissais pas, et je n'y pensais tout simplement pas.
Du 46/48 au 38/40...
Puis un beau jour, une remarque. "Oh, tu as maigri dis donc!". Ah bon? Je ne m'en étais pas rendue compte. Enfin, peut-être bien, mais mon poids était alors le dernier de mes soucis (chose assez étrange, quand on sait que pendant mon adolescence, je m'étais longuement battue contre les TCA), je ne faisais ni attention à moi, ni à l'image que je pouvais renvoyer aux gens qui m'entouraient, et encore moins aux vêtements que je portais et qui devenaient bel et bien trop grands, petit à petit.


Comme je le disais plus haut, je n'ai pas fait de "régime" à proprement parler. J'ai continué à manger végétalien, à m'ouvrir à la cuisine, à varier et équilibrer les repas.
J'ai sauté de joie en essayant un pantalon en taille 42 au magasin. C'était en décembre 2013, et il me fallait des vêtements pour les fêtes.
Depuis ce moment, j'ai encore perdu un peu de poids, étant donné que ces mêmes pantalons sont devenus trop grands.



Mais alors, qu'est-ce qui a concrètement changé dans mon alimentation?

Les quelques produits laitiers que je consommais encore ont été remplacés par des aliments moins gras : lait et laitages ont laissé place aux laits et préparations végétaux(-les), la margarine et les différentes huiles ont remplacé le beurre, et les fromages n'ont pas été réellement remplacés, si ce n'est dans quelques rares plats (en fait, je m'en passe très bien et ne ressens pas le besoin de consommer des fromages végétaux, bien qu'on en trouve pour tous les goûts).
Je me passe désormais très bien de sauces telles que la mayonnaise (même s'il m'arrive d'en faire à base de crème soja à de rares occasions) ou d'autres sauces grasses servant à accompagner toutes sortes de mets, et j'ai presque totalement laissé tomber les biscuits et autres aliments à grignoter du commerce, puisqu'ils contiennent, pour la plupart, des oeufs. J'en achète très rarement, en magasin bio (principalement les biscuits du Moulin du Pivert qui sont délicieux), mais les prix restent relativement élevés pour mon petit budget et le choix végétalien n'est pas encore très étendu.

Voyant que je perdais du poids de façon régulière, et afin de mettre toutes les chances de mon côté, j'ai quelque peu modifié mes habitudes alimentaires (quand même, un peu).
J'essaie de boire le plus souvent possible des jus de fruits ou smoothies faits maison, au moins une fois par jour (même s'il faut avouer qu'en ce moment, je fais souvent l'impasse dessus) et en général de consommer plus de fruits, chose que je ne faisais jusqu'alors jamais.
J'ai également intégré une plus grande part d'aliments crus au quotidien. J'essaie de remplacer la moitié des légumes cuits que je mange sur une journée par des légumes crus. J'y arrive avec facilité lorsqu'il fait beau, moins les jours plus froids.
J'ai restreint les grignotages : plus (trop) de chips devant la télévision, plus de pain entre les repas, plus de "repas-apéritif" en rentrant du travail (du style l'assiette de pâtes qui traîne au frigo là, en guise de goûter avant de préparer le dîner... non!).
J'ai appris à manger un peu moins rapidement, j'essaie au maximum de profiter de chaque bouchée, de prendre le temps de goûter ce que je mange.
Et surtout, je varie! Je cuisine beaucoup plus souvent (tous les jours, en fait), des produits frais, le plus souvent de saison, je mets de la couleur dans mes assiettes, je mélange les textures, les saveurs, j'ose cuisiner des aliments jusqu'alors inconnus, ou même donner une seconde chance aux aliments que je n'aimais pas.




Mon poids reste assez stable et tourne aujourd'hui autour des 60kg. Parfois un peu moins, parfois un peu plus.
Je surveille désormais la balance d'assez près, je pleurniche lorsqu'elle affiche "61.9" et me promets de ne plus manger autant de chips devant la télévision, et je saute de joie lorsque je vois "58.6"... et m'autorise le sachet de chips à moitié vide qui traîne, là, dans le placard.

Cette perte de poids importante a totalement changé ma vie. Réellement.
Aujourd'hui, je peux :
- marcher plus de 500m dans la rue sans être essoufflée (je marche d'ailleurs bien plus que ça parfois) et je n'angoisse plus à l'idée de ne pas trouver un bus pour me rendre d'un point A à un point B lorsque je me déplace, par exemple, en ville,
- monter des escaliers sans me fatiguer (parfois même courir, tout dépend de mon temps de réaction à la sonnette de la porte d'entrée),
- faire de l'exercice (modérément hein, je reste néanmoins très faignante...) quand l'envie me prend, bien que mes articulations soient quelque peu rouillées,
- trouver des vêtements à ma taille dans tous les magasins de fringues,
- me sentir presque bien dans mon corps (bien que je ne doute pas que ce soit le cas d'autres personnes, et ce quel que soit leur poids).
Perdre du poids a eu évidemment une influence positive sur ma santé, mais aussi sur mon état d'esprit.

Toutefois, il existe, de ce que j'en vis au quotidien, quelques aspects plus "négatifs" à être "plus mince". Aujourd'hui, les gens me regardent. Ce qui me met la pression. J'ai l'impression qu'on en attend plus de moi. Qu'aux yeux des gens, une femme, pour autant qu'elle ne soit pas "trop grosse", doit forcément prendre soin d'elle, se maquiller, bien s'habiller, avoir des cheveux soigneusement coiffés. Le regard de l'autre est parfois pesant, voire oppressant, j'y accorde en tout cas beaucoup plus d'importance qu'avant. Ce qui a pour conséquence que, malgré 55kg perdus, je ne me sens toujours pas "à mon goût". Plus je perds du poids, et plus j'en veux encore, et encore. Je n'en ai pas assez, je ne me trouve toujours pas belle, j'ai l'impression de peser des centaines de kilos, je veux maigrir encore.
Le deuxième et unique autre aspect plus négatif, et, j'en conviens, j'en suis seule fautive, c'est l'aspect de mon corps. Après avoir pris du poids, puis perdu, puis encore pris, beaucoup, puis perdu énormément, ma peau m'a dit "merde". Je n'ai pas eu le courage/l'intelligence de faire du sport régulièrement pendant ma perte de poids, et, pas la peine de vous faire un dessin, je n'ai pas retrouvé le corps plus ou moins ferme de mes 15 ans. C'est pourquoi je me suis décidée à faire (un peu) de sport de temps en temps, histoire de raffermir "tout ça". N'étant pas un modèle de discipline et de volonté, je ne peux pas encore vous parler des résultats de ces petits exercices (dénichés sur le net, faut pas pousser, la salle de sport, c'est loin), mais peut-être y reviendrai-je un jour.


Du XXL au M.


Je n'affirme pas haut et fort que le végétalisme fait des miracles en matière de santé, ni qu'il s'agit d'un "régime" efficace.
Si vous souhaitez vous lancer, faites-le pour chaque animal que vous épargnerez aux repas. Faites-le pour vivre dans le respect de l'Autre et de la Vie dans sa globalité. Faites-le pour vivre en paix avec vous-même.

Je suis également loin, de par cet article, de fustiger les personnes souffrant d'obésité, ni même de dire que c'est facile de perdre du poids. Ca ne l'est pas, c'est un combat de chaque instant, c'est extrêmement difficile psychologiquement de devoir vivre au quotidien avec des kilos en trop et d'essayer à tout prix de les perdre. J'ai été dans cette situation, et ne peux qu'encourager chaque personne qui souhaite maigrir, cela demande énormément de courage (et non, tout ceci n'est pas qu'une question de "volonté").


Voilà pour aujourd'hui, bonne soirée à vous!




mercredi 8 octobre 2014

Au menu... 8

Salut vous!

Vous êtes en manque d'inspiration pour cuisiner? Eh bien moi aussi...

Les journées estivales sont suivies de près par des journées presque hivernales, c'est un vrai casse-tête de prévoir les menus à l'avance...
On compose donc avec ce qu'on a au frigo, au congèl, dans les placards, au potager...

Et ça donne à peu près ça :

Soupe à l'oignon, graines de sésame.

Falafels, légumes et crudités.

Riz, poivrons rouges et courgettes, sauce tomate à l'ail et au thym.


Carottes, fondue de poireaux, gratin dauphinois trop cuit
(oups!).

Riz et légumes sautés au wok, rouleaux de printemps.

On the road again : burgers à emporter dans le sac à dos!

Pizza végétale (oignons, champignons, poivron rouge, tomates
cerises, sauce tomate et basilic).

Velouté de carottes et patate douce.

lundi 6 octobre 2014

Velouté de carottes et patates douces.

L'hiver étant bientôt à nos portes, les patates douces en promotion au supermarché et mon potager m'ayant offert une ribambelle de splendides carottes, je me suis empressée de faire mijoter tout ça (en fait, c'est surtout l'état des patates douces qui m'a décidée à me mettre aux fourneaux) dans l'espoir de me réchauffer un peu.


Pour réaliser ce velouté, il vous faut :

- 1 oignon
- 2 patates douces
- une bonne récolte de carottes - disons une grosse dizaine
- bouillon de légumes
- 2cc de curry en poudre
- du persil frais haché
- margarine 
- un peu de sel et de poivre
- un temps froid et pluvieux
- un plaid bien chaud pour se blottir dessous, la tasse fumante entre les mains
- de la bonne musique (vivement conseillé avec ce velouté : Joan Baez - "Farewell, Angelina")



Faire revenir l'oignon dans la margarine. Une fois doré, ajouter les carottes et patates douces épluchées et coupées en dés.
Saler, poivrer et curr... ajouter le curry en poudre. Laisser cuire à couvert pendant dix minutes.

Ajouter le bouillon de légumes (je couvre les légumes de bouillon, pas plus, histoire d'avoir un velouté bien épais et onctueux).
Laisser mijoter à feu doux (je me répète, mais chez moi, laisser mijoter signifie oublier la casserole sur le feu pendant une heure ou deux, histoire de se reposer après l'intense épreuve qu'est la découpe des légumes).

Rectifier l'assaisonnement, mixer avec application et servir avec un peu de persil (et éventuellement de la crème soja pour les plus gourmands - ou si ça vous semble vraiment trop chaud).

N'oubliez évidemment pas la tranche de pain pour accompagner ce délicieux velouté (ici, du pain aux céréales), à tsop-tsoper dedans. Oui, quand j'étais gamine, mes parents appelaient "tremper du pain dans un aliment liquide" "faire tsop-tsop". Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais toujours rien à l'heure qu'il est (d'ailleurs Maman, si tu passes par là, éclaire-nous s'il te plaît!). Mais bref, n'oubliez pas de faire tsop tsop avec votre tranche de pain, c'est bon. Et ça remplit l'estomac, aussi.





Voilà, bon appétit!






mercredi 1 octobre 2014

Au menu... 7

Une nouvelle fois, je suis très absente, j'en suis presque désolée, je vous l'assure!

Ma vie est trépidante, comme toujours, je n'ai pas une seconde à moi, évidemment, et mon emploi du temps de ministre ne me permettait pas jusqu'à aujourd'hui de venir vous saluer, bien entendu.

Trêve de bavardages, voyons plutôt ce qu'on a englouti mangé ces dernières semaines à la maison!

Pâtes complètes, sauce tomate et poivrons.

Rösti, haricots blancs/lentilles/carottes/sauce tomate, salade
composée et steak de tofu "pizza".

Grill : saucisse de tofu, carottes râpées, salade de pommes de
terre, salade de pâtes.

Croquettes de pommes de terre, burger et crudités.

Velouté de poireaux.

Croquettes de pommes de terre (again), jardinière de légumes
(carottes, céleri rave, courgette, broccoli) et burger de légumes
(pommes de terre, brocoli, oignon, haricots verts, poivrons rouges, haricots
blancs, carotte, curcuma).

Spaghetti sauce "bolognese" aux noix (recette ici).

Burritos, encore, parce qu'on aime ça!

Riz, dhal de lentilles corail, "escalope" végétale (Alpro), salade.

















On remarquera que les repas estivaux commencent à côtoyer les repas plus réconfortants... Eh oui, l'automne est installé, les journées se refroidissent, il va nous falloir bientôt affronter l'hiver. Mais pas tout de suite, profitons des derniers fruits et légumes d'été!

mardi 2 septembre 2014

Au menu... 6

Coucou!

J'ai définitivement retrouvé l'envie de cuisiner depuis quelques semaines, d'abord sous le soleil, puis finalement sous la pluie et la grisaille...
Ce temps est déprimant, j'ai déjà envie de gratins et de veloutés bien chauds, on se prépare presque à l'hiver.
Frites et burgers, again.

Voici donc ce qu'on a mangé, chez les Pilou, ces derniers jours.



Tomates farcies au tofu.
Riz, tomates farcies et roquette.


Roquette, pignons de pin, oignon
de printemps, croûtons, sauce crème soja/
vinaigre balsamique.







Velouté de potiron.
Wok de nouilles et légumes.




Gratin de macaroni aux épinards.
Frites et burgers.

vendredi 29 août 2014

Velouté au potiron

On dirait que l'hiver est déjà là, alors que nous ne sommes qu'au mois d'août...

Devant le succès de mes plants qui m'offrent cette année une bonne vingtaine d'énormes potirons, il a fallu... que je vide mon congélateur pour y faire de la place quand sera venu le temps de la récolte.
Aussi, j'ai sorti du potiron que j'avais congelé l'hiver dernier, histoire de nous réchauffer un peu avec ce velouté simple mais délicieux.



- 800gr. de potiron
- 2 oignons
- 2 carottes (facultatif)
- 2 patates douces (facultatif)
- 3CS de bouillon de légumes en poudre
- sel et poivre
- crème soja cuisine
- ciboulette
- margarine



Faire revenir les oignons coupés grossièrement dans la margarine. Une fois cuits, ajouter le potiron, les carottes et les patates douces coupés en dés.
Couvrir et laisser mijoter à feu doux.

Lorsque les légumes sont tendres, ajouter le bouillon en poudre et couvrir d'eau. Saler et poivrer.

Le mieux est d'oublier la casserole sur le feu (je l'ai déjà dit, plus ça mijote, plus c'est bon!) pendant que vous faites votre vaisselle/regardez une émission de télévision/prenez un bain chaud/vous occupez de votre manucure.

Mixer la soupe et servir avec un peu de crème soja et de la ciboulette finement ciselée (et éventuellement des croûtons, il m'en restait de la semaine).



mercredi 27 août 2014

Après les vernis, focus sur le maquillage E.L.F.

Salut salut!

J'espère que vous avez tous et toutes passé une bonne semaine, sous le soleil la pluie, chez vous ou en vacances, au boulot ou à vous morfondre dans votre canapé en regardant par les fenêtres la grisaille, le froid et l'humidité en ce splendide mois d'août.

J'ai envie de soirées coincée sous la couette, d'écouter du Janis Joplin, de chocolat chaud, de gratins et d'un potage au potiron (mon potager en est déjà rempli, ça tombe plutôt bien).

Là, en l'occurrence, je suis précisément coincée sous la couette, je n'écoute pas Janis Joplin mais Jethro Tull, je mange un gratin de macaroni ce soir et je n'ai pas encore cueilli mes potirons. Non, d'abord je vais vous parler des derniers produits achetés chez ELF.

Ma dernière commande ELF remonte au mois de juin, et j'y commande principalement des vernis.
Mais il m'arrive également de commander d'autres cosmétiques, moins souvent toutefois puisque j'ai déjà l'embarras du choix avec Alverde, dont j'ai déjà parlé d'innombrables fois, comme par exemple ici.








De haut en bas : à gauche, le Soin Minéral exfoliant (9€) - à côté, le fond de teint anti-acné (6.80€) - en-dessous à gauche, le gloss "repulpeur de lèvres" (ici le "Moue de prune", 1€) - les lingettes démaquillantes Studio (4€).

J'ai pu tester le soin minéral exfoliant un bon nombre de fois depuis cette commande. J'ai été surprise en découvrant que la poudre était lisse, sans grains... bizarre pour un exfoliant.
Quelques effets positifs tout de même : la peau est nettoyée en profondeur, et mon nez est effectivement bien exfolié. Pour le reste du visage par contre, c'est plus mitigé...

Succès mitigé également pour le fond de teint anti-acné. Je n'ai pas vu de diminution notable d'apparition de boutons sur mon visage depuis son utilisation, et en comparaison avec d'autres fonds de teint testés jusqu'alors (chez Alverde), je ne vois aucune différence en terme d'acné.

Un gloss à 1€... Une bonne tenue, un parfum et un goût agréable. En revanche, aucun effet "repulpeur" à l'horizon.

J'ai regretté avoir si rapidement vidé mon paquet de lingettes démaquillantes. Leur parfum est doux, leur efficacité est incroyable et elles n'assèchent pas la peau ni ne provoquent de boutons. Tout à fait idéales pour le démaquillage en cours de route, ou le démaquillage vite fait au lit parce qu'on a la flemme d'aller jusqu'à la salle de bains (comment ça, ça sent le vécu?).



En-haut à gauche : le correcteur crème (2.50€) - juste à côté du fond de teint anti-acné - en-dessous à gauche, l'anti-cernes (1€) - la poudre Contouring blush & bronzing (ici la St.Lucia, 4€).

Inutile de vous dire que ce correcteur crème et l'anti-cernes sont mes meilleurs alliés! Avec une peau sensible aux fluctuations hormonales, je n'avais d'autre choix que de les adopter. Facilement applicable, la crème masque à la perfection tout ce que vous voulez cacher.

L'anti-cernes a un très bon pouvoir couvrant et peut également s'utiliser comme correcteur pour toutes les imperfections de la peau. Et pour ne rien gâcher, il sent divinement bon...

Je n'ai pas encore eu l'occasion de tester la poudre Contouring, j'y reviendrai prochainement.




A gauche, le Mascara Volume (1€) et à droite, l'eyeliner liquide (1€).

Je n'ai pas encore beaucoup de recul sur l'eyeliner liquide, l'ayant utilisé pour la première fois aujourd'hui seulement, mais j'ai eu des avis plutôt favorable de ce produit autour de moi : facile à utiliser, liquide juste comme il faut, mais la pointe du pinceau est un peu épaisse, et il n'est pas suffisamment couvrant. Une deuxième couche est préférable.

Quant au Mascara Volume, il ne me quitte désormais plus. Bien que l'effet volume ne soit pas spectaculaire, son application et sa tenue sont parfaites, et son rendu est superbe. Attention toutefois à la brosse qui a tendance à laisser de petits paquets.



Palette géométrique de 32 ombres à paupières (6€) et une petite palette à 1€ (ici la "Drama").

Une grande diversité de couleurs est proposée grâce aux palettes géométriques d'ELF.
L'avantage, c'est qu'on a l'embarras du choix, selon nos envies et les occasions. Toutes les associations de couleurs sont possibles, et ce, avec une seule palette.
Néanmoins, la pigmentation de la plupart des couleurs (que ça soit pour la palette géométrique ou la petite palette) est parfois insuffisante et il est donc nécessaire d'appliquer une seconde couche pour que la couleur se voie suffisamment. Elles s'estompent également assez rapidement, même appliquées avec une bonne base.
Toutefois, elles valent leur prix : allez trouver 32 ombres à paupières pour 6€ ailleurs que chez ELF! Puis s'il s'agit de tenir le temps d'une sortie, d'une soirée, ou encore si vous êtes adeptes des retouches en cours de route ou si vous vous fichez du rendu des heures plus tard, elles font parfaitement l'affaire.





Deux rouges à lèvres à 1€ : le Charming à gauche, et le Fantasy à droite.

Un unique euro le rouge à lèvres. A ce prix-là, pourquoi hésiter? Ils sont de bonne qualité, s'appliquent facilement, couvrent parfaitement et s'enlèvent tout aussi facilement... peut-être un peu trop d'ailleurs, la tenue n'est pas exceptionnelle. Mais pour un euro, qui s'en plaindrait?



Voilà. Convaincues? Moi oui. Evidemment, pour les prix proposés, il ne faut pas toujours s'attendre à des produits d'excellente qualité, mais ils font parfaitement l'affaire pour une utilisation quotidienne (ou non d'ailleurs, pour celles qui ne se maquillent qu'en de rares occasions, plus la peine de dépenser une fortune en parfumerie).


On se retrouve mercredi prochain!